13 September 2011

Algeria: 2 harraga morti e 15 dispersi a Béjaïa

Un'altra tragedia sulla rotta algerina per la Sardegna. Diciassette ragazzi di Annaba e Skikda hanno perso la vita dopo essere rimasti per giorni alla deriva. Erano partiti da una spiaggia deserta di Benazzouz, a Skikda, lo scorso 17 agosto. Da allora le famiglie non avevano più loro notizie. La barca è stata ritrovata ieri a Béjaïa, dove è stata trasportata dalla corrente. A bordo c'erano i corpi senza vita e ormai irriconoscibili di due dei ragazzi. Gli altri 15 dell'equipaggio risultano invece dispersi. Le speranze che si siano salvati sono praticamente inesistenti. Di seguito i dettagli sulla stampa algerina.


Deux harraga retrouvés morts au large de Béjaïa

13.09.11, El Watan , de Gaidi Mohamed Faouzi

ALGERS - Les garde-côtes de la wilaya de Béjaïa ont découvert, hier, deux corps en état de décomposition avancé à bord d’une embarcation en dérive à quelques encablures de la côte de la ville, apprend-on de sources sûres.

Exploitant les répertoires de téléphones portables trouvés dans les effets personnels des victimes, les enquêteurs ont pu identifier les corps. Selon les premières informations, les deux dépouilles, de sexe masculin, sont originaires de la Marsa (Skikda) et de Annaba. Leurs familles ont été appelées pour confirmer l’identité des deux cadavres transférés à la morgue de l’hôpital de Béjaïa. Portés disparus depuis le 17 août dernier, ces deux jeunes, âgés de 22 et 25 ans, font partie, selon leurs proches, d’un groupe de 17 candidats à l’immigration clandestine, dont 12 de Annaba et 5 de la Marsa.

Ils ont appareillé au mois de Ramadhan depuis la plage déserte de Guerbez, dans la daïra de Benazzouz, wilaya de Skikda. Depuis, aucune information n’a filtré sur leur sort. Cette tragédie a jeté l’émoi dans le milieu des familles des 15 autres harraga qui craignent que leur progéniture ait subi le même sort.

L’hypothèse d’une panne de moteur en haute mer est plausible et les chances de retrouver les autres jeunes vivants sont très minces, s’inquiète-t-on.