È una storia già nota dalle parti di Arzew. Ragazzi partiti con la gioia negli occhi. Pronti a conquistare la riva nord del nostro mare di mezzo. E mai più ritornati. Inizia tutto così. Con i primi giorni di silenzio. Che poi diventano settimane, e poi mesi e poi anni. Questa volta si tratta di 11 ragazzi. Tutti algerini. Tutti di Arzew. Erano partiti ormai cinque giorni fa dalle spiagge di Sidi Lakhdar, nella provincia di Mostaganem. Direzione Spagna. Da allora i loro genitori non hanno più avuto loro notizie. I telefonini risultano spenti. E l'inquietudine è divenuta insostenibile da quando, al largo di Ain el Turk, la guardia costiera algerina ha intercettato un gruppo di giovani harraga partiti insieme agli 11 dispersi e finiti alla deriva col motore in avaria. Nemmeno loro sanno che fine abbiano fatto i ragazzi. Se fossero arrivati in Spagna avrebbero chiamato. Se fossero stati soccorsi in Algeria, idem. E invece niente. Dispersi anche loro. Come gli almeno 18.000 sepolti nel grande cimitero a cielo aperto della Spoon River del mare Mediterraneo. Di seguito i dettagli della notizia.11 jeunes harraga portés disparus au large d'Arzew
Par Le Matin DZ | 05/12/2011
Des familles d'Arzew restent toujours sans nouvelles de onze jeunes qui avaient pris la mer à partir de Sidi Lakhdar, dans la wilaya de Mostaganem, il y a quelques jours. L'inquiétude s'est accrue quand ces familles ont appris que l'embarcation de fortune de jeunes faisant partie de ce groupe a été interceptée au large d'Aïn El-Turk, par les gardes-côtes il y a quelques jours.
"Ils avaient pris la mer avec ces jeunes et on n'a aucune nouvelle d’eux ou de ce qu'ils sont devenus", dira inquiet le père d'un de ces harraga portés disparus. Il fera remarquer que, traditionnellement, les embarcations des harraga, quand elles ne sont pas arraisonnées par des gardes-côtes, atteignent la rive espagnole au bout de trois jours.
"L'embarcation interceptée au large d'Aïn El-Turck avait dérivé durant deux jours et théoriquement, les autres barques auraient dû atteindre l'Espagne il y a quatre jours ; ce n'est pas normal, car d'habitude, les premiers arrivés là-bas appellent leurs familles, ce qui n'a pas été fait à ce jour", dira notre interlocuteur. Ces familles ont donné l'alerte et actuellement d'intenses recherches sont menées aussi bien en mer qu'auprès des autorités espagnoles pour connaître le sort de ces jeunes clandestins, ont indiqué d'autres sources
Medjadji H.