Sono partiti da una spiaggia di Aïn Témouchent, in pieno ramadan, ma fino ad oggi non hanno dato segni di vita. Si tratta di 14 ragazzi, di età tra i 18 e 25 anni, tutti della provincia di El-Amria, compresi quattro ragazzi di un'unica famiglia. Sognavano di raggiungere la Spagna ma risultano dispersi in mare. Inutili le ricerche delle famiglie, che hanno allertato la croce rossa e il consolato algerino in Spagna. La speranza di ritrovarli in vita è ormai prossima allo zero.
Quatorze harragas disparus et sept interceptés à Oran
Liberté
Par : B. Amira/M. LARADJ
ALGER, 2 septembre 2011 - Le deuxième jour de l’Aïd el-Fitr, 7 jeunes qui ont cru avoir choisi le meilleur moment pour quitter clandestinement le territoire national à destination de l’eldorado européen, ont vu leur rêve s’écrouler tel un château de sable sur la plage de Bousfer. Les sept harragas ont été découverts par des policiers sur la plage attendant leur embarcation. Ils ont pris la fuite mais ne pourront aller bien loin avant d’être appréhendés. Selon nos sources, les harragas, dont un lycéen, étaient au nombre de 9, deux ont réussi à prendre la fuite. Les policiers, qui relèvent de la sûreté de la localité de Bousfer, ont également arrêté un présumé passeur. Ce dernier est âgé de 47 ans, il est marin.
L’embarcation, qui devait assurer la traversée des 9 harragas, a été découverte dans son garage à bateau. Les candidats à l’émigration clandestine, âgés entre 20 et 30 ans, ont déclaré qu’ils avaient payé entre 7 et 10 millions le droit de place sur cette embarcation. Les 7 mis en cause ont été présentés à la justice et placés sous mandat de dépôt pour tentative d’émigration clandestine. Par ailleurs,14 personnes qui ont pris le départ à partir de la partie est du littoral de Aïn Témouchent, en pleine période de jeûne, n’ont plus donné de signe de vie. Ce qui n’a pas manqué de susciter des interrogations aussi bien chez leurs parents que parmi la population de la daïra d’El-Amria, dont elles sont originaires. Ce sont 14 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, dont quatre issus d’une même famille, qui ont décidé de rejoindre l’autre rive de la Méditerranée à bord d’une embarcation, mais jusqu’à ce jour, l’on continue d’ignorer leur véritable destination. Selon nos informations, des contacts ont été entrepris par les familles avec le consulat d’Algérie en Espagne ainsi qu’avec d’autres organismes tels que le Croissant-Rouge algérien, mais en vain.
Face à l’absence d’informations fiables sur cette disparition, la place est laissée à la rumeur qui s’en est chargée et le ouï-dire fonctionne à merveille. D’autant que d’autres harragas, qui ont pris le départ bien après, sont parvenus à rejoindre les côtes espagnoles et sont entrés en contact avec leurs parents, une fois arrivés, selon certaines indiscrétions. Ce qui n’a pas manqué d’alimenter les rumeurs les plus folles et par ricochet confirmer la thèse d’une possible disparition en mer. Face à cette situation, l’inquiétude est à son paroxysme chez les parents en particulier celle dont sont issus les quatre frères. Ainsi, si pour certains, les 14 émigrés clandestins se sont fait arrêter par les garde-côtes espagnols, d’autres avancent une autre hypothèse selon laquelle l’embarcation, dont on dit qu’elle ne supporte par la charge et dotée d’un seul moteur, au lieu de deux, aurait pris une autre destination, et ce, à la faveur des vents, sans être pour autant capables de définir vers quelle direction. Aussi, du moment qu’aucun corps n’a été rejeté par la mer, l’éventualité d’une noyade collective est rejetée pour l’instant. Proches et amis des 14 harragas ne désespèrent pas puisqu’ils gardent toujours l’espoir aussi minime soit-il de détecter un signe de survie qui les éloigne du stress qui les hante chaque jour que Dieu fait.
Quatorze harragas disparus et sept interceptés à Oran
Liberté
Par : B. Amira/M. LARADJ
ALGER, 2 septembre 2011 - Le deuxième jour de l’Aïd el-Fitr, 7 jeunes qui ont cru avoir choisi le meilleur moment pour quitter clandestinement le territoire national à destination de l’eldorado européen, ont vu leur rêve s’écrouler tel un château de sable sur la plage de Bousfer. Les sept harragas ont été découverts par des policiers sur la plage attendant leur embarcation. Ils ont pris la fuite mais ne pourront aller bien loin avant d’être appréhendés. Selon nos sources, les harragas, dont un lycéen, étaient au nombre de 9, deux ont réussi à prendre la fuite. Les policiers, qui relèvent de la sûreté de la localité de Bousfer, ont également arrêté un présumé passeur. Ce dernier est âgé de 47 ans, il est marin.
L’embarcation, qui devait assurer la traversée des 9 harragas, a été découverte dans son garage à bateau. Les candidats à l’émigration clandestine, âgés entre 20 et 30 ans, ont déclaré qu’ils avaient payé entre 7 et 10 millions le droit de place sur cette embarcation. Les 7 mis en cause ont été présentés à la justice et placés sous mandat de dépôt pour tentative d’émigration clandestine. Par ailleurs,14 personnes qui ont pris le départ à partir de la partie est du littoral de Aïn Témouchent, en pleine période de jeûne, n’ont plus donné de signe de vie. Ce qui n’a pas manqué de susciter des interrogations aussi bien chez leurs parents que parmi la population de la daïra d’El-Amria, dont elles sont originaires. Ce sont 14 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, dont quatre issus d’une même famille, qui ont décidé de rejoindre l’autre rive de la Méditerranée à bord d’une embarcation, mais jusqu’à ce jour, l’on continue d’ignorer leur véritable destination. Selon nos informations, des contacts ont été entrepris par les familles avec le consulat d’Algérie en Espagne ainsi qu’avec d’autres organismes tels que le Croissant-Rouge algérien, mais en vain.
Face à l’absence d’informations fiables sur cette disparition, la place est laissée à la rumeur qui s’en est chargée et le ouï-dire fonctionne à merveille. D’autant que d’autres harragas, qui ont pris le départ bien après, sont parvenus à rejoindre les côtes espagnoles et sont entrés en contact avec leurs parents, une fois arrivés, selon certaines indiscrétions. Ce qui n’a pas manqué d’alimenter les rumeurs les plus folles et par ricochet confirmer la thèse d’une possible disparition en mer. Face à cette situation, l’inquiétude est à son paroxysme chez les parents en particulier celle dont sont issus les quatre frères. Ainsi, si pour certains, les 14 émigrés clandestins se sont fait arrêter par les garde-côtes espagnols, d’autres avancent une autre hypothèse selon laquelle l’embarcation, dont on dit qu’elle ne supporte par la charge et dotée d’un seul moteur, au lieu de deux, aurait pris une autre destination, et ce, à la faveur des vents, sans être pour autant capables de définir vers quelle direction. Aussi, du moment qu’aucun corps n’a été rejeté par la mer, l’éventualité d’une noyade collective est rejetée pour l’instant. Proches et amis des 14 harragas ne désespèrent pas puisqu’ils gardent toujours l’espoir aussi minime soit-il de détecter un signe de survie qui les éloigne du stress qui les hante chaque jour que Dieu fait.