Il a paru aujourd'hui sur de nombreux journaux italiens. C'est l'appel d'un premier groupe de journalistes qui, ces dernières années, ont suivi de près les problèmes des centres d'expulsion et qui demandent l'abrogation de la circulaire qui depuis deux mois interdit à la presse l'accès aux Cie. Pour nos collègues des autres journaux: publiez l'appel dans votre journal et sur vos sites, lisez-le à la radio et à la télévision. Signalez-nous tout nouveau membre et surtout demandez à vos Préfectures la carte de presse pour visiter le Cie de votre ville et envoyez-nous les réponses de déni. Prenons la parole! Ici de suite l'appel et les premiers signataires.
Pas de journalistes dans nos pieds. En Italie, la censure est de retour. Depuis les 1er avril une circulaire du ministère de l'Intérieur (protocole n ° 1305 du 01/04/2011) interdit l'entrée de la presse dans les centres d'identification et d'expulsion ( Cie) et dans les centres d'accueil pour les demandeurs d'asile politique (CARA). Le prétexte légale est la déclaration de l'état d'urgence à cause des débarquements. Un saut en arrière de plusieurs années, lorsque la directive du ministre Pisanu déclarait que dans les centres d’expulsion qui à l'époque se nommaient CPT, aucun journaliste ne pouvait entrer, si ce n'est qu'avec une délégation parlementaire. En fait aujourd'hui la situation a dégénérée, car la presse ne peut même pas entrer avec les parlementaires. Nous demandons donc au gouvernement de respecter la liberté de la presse et l'article 21 de la Constitution italienne qui prévoit la liberté de la presse. La censure ne peut être établie par une circulaire du ministère de l'Intérieur. Les citoyens ont le droit d'être informés. Et la presse de surveiller ce qui se passe dans les centres où, pendant ces heures, des milliers de citoyens tunisiens sont détenus en attendant l'expulsion
Premières firmataires:
Gabriele Del Grande, freelance, Fortress Europe (a été interdit d'entrée au Cie de Trapani et de Brindisi et au Cara de Mineo)
Raffaella Cosentino, freelance (a été interdit d'entrée au Cie de Roma)
Stefano Liberti, Il Manifesto (a été interdit d'entrée au Cie de Roma et au Cara de Mineo)
Alessandro Leogrande, écrivain, auteur du livre Uomini e caporali
Antonello Mangano, écrivain, auteur du livre Gli africani salveranno l'Italia
Marco Rovelli, écrivain, auteur du livre Lager Italiani
Giovanni Maria Bellu, L'Unità
Stefano Galieni, Liberazione
Cinzia Gubbini, Il Manifesto
Ils ont adhéré:
- Giuseppe Giulietti, Articolo 21
- Jean Leonard Touadì, journaliste et parlamentaire
- Andrea Segre, réalisateur, auteur du documentaire Come un uomo sulla terra
- Andrea Billau, Radio Radicale, Radio Migrante
- Stefania Ragusa, auteur du livre Le Rosarno d'Italia
- Flore Murard-Yovanovitch, Agenzia Radicale
- Vilma Mazza et Sarah Castelli, Global Project, a été interdit d'entrée au Cie de Gradisca
- Nicola Grigion, Melting Pot Europa, a été interdit d'entrée au Cie de Gradisca
- Orsola Casagrande, Il Manifesto, a été interdit d'entrée au Cie de Gradisca
- Ilaria Sesana et la rédaction de Terre di Mezzo, a été interdit d'entrée au Cie de Milano
- la rédaction di Volontari per lo Sviluppo
- Antonella Vicini, freelance
- Giulia Bondi, freelance
- Leone Venticinque, Qui Mineo e Calatino solidale per davvero
- Cristiano Tinazz, freelance
- Stefano Collizzoli e Matteo Calore, freelance
LAISSEZ-NOUS ENTRER!
APPEL DES JOURNALISTES
POUR L'ACCES DE LA PRESSE AUX CIE
Pas de journalistes dans nos pieds. En Italie, la censure est de retour. Depuis les 1er avril une circulaire du ministère de l'Intérieur (protocole n ° 1305 du 01/04/2011) interdit l'entrée de la presse dans les centres d'identification et d'expulsion ( Cie) et dans les centres d'accueil pour les demandeurs d'asile politique (CARA). Le prétexte légale est la déclaration de l'état d'urgence à cause des débarquements. Un saut en arrière de plusieurs années, lorsque la directive du ministre Pisanu déclarait que dans les centres d’expulsion qui à l'époque se nommaient CPT, aucun journaliste ne pouvait entrer, si ce n'est qu'avec une délégation parlementaire. En fait aujourd'hui la situation a dégénérée, car la presse ne peut même pas entrer avec les parlementaires. Nous demandons donc au gouvernement de respecter la liberté de la presse et l'article 21 de la Constitution italienne qui prévoit la liberté de la presse. La censure ne peut être établie par une circulaire du ministère de l'Intérieur. Les citoyens ont le droit d'être informés. Et la presse de surveiller ce qui se passe dans les centres où, pendant ces heures, des milliers de citoyens tunisiens sont détenus en attendant l'expulsion
Premières firmataires:
Gabriele Del Grande, freelance, Fortress Europe (a été interdit d'entrée au Cie de Trapani et de Brindisi et au Cara de Mineo)
Raffaella Cosentino, freelance (a été interdit d'entrée au Cie de Roma)
Stefano Liberti, Il Manifesto (a été interdit d'entrée au Cie de Roma et au Cara de Mineo)
Alessandro Leogrande, écrivain, auteur du livre Uomini e caporali
Antonello Mangano, écrivain, auteur du livre Gli africani salveranno l'Italia
Marco Rovelli, écrivain, auteur du livre Lager Italiani
Giovanni Maria Bellu, L'Unità
Stefano Galieni, Liberazione
Cinzia Gubbini, Il Manifesto
Ils ont adhéré:
- Giuseppe Giulietti, Articolo 21
- Jean Leonard Touadì, journaliste et parlamentaire
- Andrea Segre, réalisateur, auteur du documentaire Come un uomo sulla terra
- Andrea Billau, Radio Radicale, Radio Migrante
- Stefania Ragusa, auteur du livre Le Rosarno d'Italia
- Flore Murard-Yovanovitch, Agenzia Radicale
- Vilma Mazza et Sarah Castelli, Global Project, a été interdit d'entrée au Cie de Gradisca
- Nicola Grigion, Melting Pot Europa, a été interdit d'entrée au Cie de Gradisca
- Orsola Casagrande, Il Manifesto, a été interdit d'entrée au Cie de Gradisca
- Ilaria Sesana et la rédaction de Terre di Mezzo, a été interdit d'entrée au Cie de Milano
- la rédaction di Volontari per lo Sviluppo
- Antonella Vicini, freelance
- Giulia Bondi, freelance
- Leone Venticinque, Qui Mineo e Calatino solidale per davvero
- Cristiano Tinazz, freelance
- Stefano Collizzoli e Matteo Calore, freelance
traduit par Veronic Algeri