Initialement on croyait que les migrants noyée au large de Karaburun etaient dirigé à une des île grecque proches à la côte turque de la province d'Izmir. Mais après les 31 survivant ont parlé: pas de naufrage. À l'île grecque de Chios ils y etaient arrivés les jour avant, après un voyage clandestin dans la nuit, mais là ils avaient été capturés par les autorités grecques. Ils ont été alors mis sur un bateau tôt le matin et en fin jétés en mer près de la côte turque. Quand les Gardes côte sont arrivés il était déjà trop tard: 8 personnes s'etaient noyées, dont 2 portés disparus. Ce n'est pas ça l'Europe qu'ils rêvaient. Le Vieux continent a peur des fantômes de l'immigration illégal. Le Géant de 457 millions d'habitants est obsédé par l'arrivée de quelques dizaines de milliers de jeunes de l'Afrique et de l'Asie frappant aux portes du Méditerranée. Les frontières sont de plus en plus patrouillées et mourir sur les routes clandestines devient toujours moin difficil. Septembre compte 71 victimes - selon Fortress Europe -, dont 21 portés disparus, la plus parte en Sicile et en Grèce. Rien de nouveau pour la mer Méditerranéenne, où l'émigration clandestine a tué au moins 5.544 personnes depuis 1988, et carrément 304 pendant le dernier mois d'août.
Septembre fait la lumière sur la situation préoccupante de la mer Égée. Ici le dernier naufrage rapporté fut ce du 22 juin 2006, mais derrière la diminution des incidents se cache en realité une forte politique de répression contre l'immigration clandestine adoptée par la Grèce et soutenue par l'Europe. Les données officielles parlent par elles-mêmes. Depuis le début de 2006 jusqu'à août, la police a attrapé 48.010 personnes sans documents de voyage. Plus de 10.000 d'entre eux ont été rapatriés dans leurs pays. Et pour le reste d'eux, les procédures de déportation ont commencé. Essayant d'entrer en Grèce au mois de Septembre 8 migrants se sont noyés dans les eaux de Crète et 2 autres sont morts dans les champs de mines à Evros. Et en fin les victimes de Karaburun, sur lesquelles il risque d'éclater une crise diplomatique entre Ankara et Athènes, etant donné qu'un groupe d'avocats de Amnesty International de Izmir a demandé aux Nations Unies de ouvrir une enquête sur les accusations contre les Gardes côte grecs.
Les dénonciations contre l'Espagne ne sont pas moins sérieuses. Les 17 de septembre un homme en garde à vue de la police dans le commissariat de Tenerife, aux îles Canaries, est morts. En fait il avait débarqué le jour avant en conditions critiques. Se sentant malade, l'homme avait plusieurs fois demandé un docteur pendant tout l'après-midi. Mais malgré ça il n'a pas été transféré à aucun hôpital ni au centre médical de la police. Ceci a causé l'indignation de ses copains de voyage, également détenue dans le Commissariat, qui ont tellement protesté que la police a dû demander des renforts. En fin le docteur est arrivé, à 22 heures. Mais il était trop tard pour l'homme, déjà mort a cause d'un infarctus. Avec lui 5 autres personnes ont perdu la vie le long de la route Afrique-Canaries en septembre. Chacun d'eux laisse une famille, des amis, des amours. Selon les données officielles du Gouvernement espagnol 490 corps de migrants ont été récupérés des eaux espagnoles pendant les premiers 8 mois du 2006. Depuis 1988 au moins 1.469 migrants sont morts au large des Canaries, de Ceuta, de Melilla et de la côte méridionale espagnole. Pendant les dernières semaines en outres, les arrivées en Andalusie sont repris et quelques centaines de personnes ont débarquées après une période de stricte patrouille le long de la côte marocaine. En tout cas, meme les debarqués ne peuvent pas se sentir en sécurité. En fait les rapatriements en avion au Sénégal sont repris et des centaines de migrants ont été expulsés à Dakar et à Saint Louis. Entretemps, le long de la côte atlantique africaine les opérations de Frontex continuent avec les navires et les hélicoptères espagnols, soutenus par un navire de guerre italien et un portugais dans les eaux de la Mauritanie et du Sénégal. Jusqu'aujourd'hui ils ont arrêté 2 bateaux avec 180 personnes à bord. Au meme temps Dakar a gagné de l'Espagne un chèque de 20 millions d'euro pour un projet de "retour à l'agriculture".
Frontex est l'agence européenne chargée du control des frontières. Elle travaille en deux missions: l'une en mer Atlantique - pour une première période de 9 semaines après prolongées -, l'autre dans le Canal de Sicile, où en ces jours les navires de la Marine italienne, maltaise et grecque et un hélicoptère allemand vont commencer deux semaines de patrouilles combinées. Mais le vrai but indiqué par le vice-président de l'Union européenne Franco Frattini est le patrouille des côtes libyennes. C'est pour ce là que Bruxelles financera le gouvernement de Mu'ammar al-Qaddafi avec 3 millions d'euro, déstinés à l'achat de 10 véhicules à moteur et d'équipements spécialisés pour patrouiller la frontière méridionale du Pays. Un récent rapport de Human rights watch accuse la Libye d'abus et détention arbitraire des migrants dans ses prisons, y compris les trois que l'Italie finance depuis 2003 à Kufrah, Sebha et Gharyan. Pas de problème: l'Ue ne s'inquiète pas et Tripoli accueillera en novembre la Conference Euro-Africaine sur l'immigration illégale. Espérons au moins qu'ils discuteront des victimes des politiques de répression aux frontières: 5.544 personnes ont disparu dans le dernières dix années seulement parce qu'elles ne pouvaient pas obtenir un regulier visa d'entrée au Château.
Un tiers des victimes (1.873 personnes) est mort dans le Canal de Sicile. Pendant le mois de septembre 36 corps ont été récupérés de la mer au large de Lampedusa et de la Sicile, y compris une femme avec son enfant. Douze autres personnes sont portées disparues au large de la Tunisie. Pendant la première semaine du mois la mer a rendu les corps de 7 migrants, peut-être noyés dans les dramatics naufrages d'août. Un d'entre eux a été découvert par les touristes d'un ferry se dirigeant à Lampedusa. Depuis le début de 2006 jusqu'à août environ 16.000 personnes ont débarqué à Lampedusa à bord de 342 bateaux, un peu plus que les 13.000 arrivés l'année dernière à bord de 165 bateaux. Pas trop par rapport aux presque 25.000 débarqués aux Canaries au cours du 2006 et aux 48.000 entré illégalement en Grèce dans le meme period. En Italie septembre marque aussi le retour des débarquement le long de la côte des Apuilles, où en 3 différentes occasions un total de 53 citoyens asiatiques ont été arrêtés par la Police, arrivés sur la côte à bord de petites embarcations après des long voyage cachés dans des réguliers navires de cargaison passés par le Canal de Suez se dirigeants en Italie.