ROME, 31 Octobre 2007 - L'Ong allemande
Pro Asyl et l'
Association des avocats grecs pour la défense des droits des réfugiés et des migrants ont procédé entre le 12 juillet et le 14 août dernier à une centaine d'entretiens avec des clandestins parvenus sur les îles grecques de Lesbos, Chios et Samos, à l'est de la mer Egée.
Les deux organismes ont présenté lundi à Bruxelles un rapport accablant dénonçant les méthodes utilisées contre les migrants par les garde-côtes. Selon les deux associations, les fonctionnaires grecs maltraitent systématiquement les réfugiés, tentent de bloquer leurs bateaux ou les forcent à sortir des eaux territoriales grecques sans s'inquiéter de leur sort, alors qu'ils sont sur des embarcations de fortune qui peuvent couler à tout moment.
Dans un cas rapporté à Chios, "les mauvais traitements atteignent la torture avec passage à tabac, simulacre de mise à mort, électrochocs et tête plongée dans un seau rempli d'eau", avance Pro Asyl dans un communiqué de presse. D'une manière général les demandes d'asile sont systématiquement rejetées, tandis que les conditions de vie dans les centres de rétention sont "inacceptables", selon le texte.
